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Hypnose : Collaboration ou résistance ?

L'hypnose et ... - 01-09-2018

Article écrit par Brigitte Favaretto, Hypnothérapeute du Centre

 Hypnose : Collaboration ou résistance ?

Il est fréquent de rencontrer des craintes chez les personnes à l’idée d’aller en hypnose. Certains pensent qu’ils vont perdre le contrôle, d’autres qu’ils vont être en déconnexion totale. Pourtant, si la collaboration est solide, elle permet une reprise de contrôle sur sa vie et ses émotions.
 
Collaborer ensemble vers l’autonomie…
Quelle belle alliance à créer, à inventer. Bien sûr, l’hypnothérapeute doit faire son travail et la personne qui consulte doit faire le sien. Si elle attend tout du thérapeute, la magie n’opèrera pas…
 
Que ce soit pour arrêter de fumer, diminuer les grignotages compulsifs, se débarrasser de peurs incessantes, laisser son esprit inconscient travailler dans un état différent est une expérience inconnue qui peut s’avérer surprenante.
 
C’est pour cela qu’à la première séance, il est essentiel que le praticien soit suffisamment clair sur ce qu’est et ce que n’est pas l’hypnose afin de créer une relation de confiance indispensable pour que la personne puisse travailler sous son regard bienveillant et sécurisant.
 
Milton Erickson rappelle qu’Il ne s’agit pas d’obéir au thérapeute, mais d’être suffisamment bien dans cette relation de confiance pour accepter de jouer le jeu, à savoir : se faire confiance dans sa capacité à aller dans son imaginaire et décider volontairement de s’y laisser emmener.
 
Il arrive cependant de se retrouver face à une personne qui dans son discours conscient est prête à travailler en hypnose et qui, à l’exercice, est en résistance.
Les raisons de cette résistance peuvent être de différentes natures.
La résistance protège parfois de sentiments difficiles à revivre, d’une peur de découvrir des évènements douloureux, de la honte ou de la culpabilité, ou montre encore une certaine crainte de perdre le contrôle…
 
Elle est, de toute façon, là pour une bonne raison et il y a lieu de la considérer et d’en prendre soin.
D’abord, en l’accueillant et ensuite en l’utilisant.

Je peux constater, lorsqu’une personne résiste, que le simple fait de renforcer ce sentiment de maîtrise de sa résistance permet de manière instantanée de la lever et de l’amener en hypnose. Et pour la plus belle des raisons qui soit : que la personne puisse s’offrir de nouvelles possibilités de se comprendre et de trouver ses propres solutions qui seront toujours à sa disposition lorsqu’elle sera revenue à un état de conscience plus habituel.
 
Bon voyage dans votre réalité intérieure et accrochez-vous, parce que le jeu en vaut la chandelle !


Brigitte Favaretto Hypnothérapeute