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La relation thérapeutique : bien choisir son thérapeute

Bien-être - 25-11-2022

 La façon dont se déroule la rencontre est un facteur qui influence la réussite d’une thérapie. Qu’est-ce qui influence la relation thérapeutique ? A-t-on choisi le bon thérapeute ?

1)     Il n’est pas facile de faire son choix parmi une multitude de thérapeutes.

Soyez attentif à sa formation et à son titre (« psychologue », « psychothérapeute », « thérapeute », « coach », « praticien en »…), ses « spécialités » ou affinités avec telle problématique. L’on peut décider aussi en fonction du bouche-à-oreille.

2)     Le feeling passe-t-il ?

Il existe autant de styles relationnels qu’il existe autant que de thérapeutes. Chaque thérapeute est avant tout une personne. Chaque thérapeute a sa personnalité, son parcours, ses affinités, sa formation, son expérience… Ainsi, tel ou tel thérapeute pourra vous paraitre plus froid, chaleureux, plus bavard, plus distant… Et cela conviendra mieux à telle ou telle personne. C’est avant tout une question d’alchimie, de rencontre interpersonnelle. En outre, le thérapeute met en place des conditions d’empathie, de bienveillance, de sécurité, de non-jugement, d’échange… favorisant une relation thérapeutique saine et efficace.

3)     Les garanties :

a.       Les dispositions légales

La thérapie, notamment chez un psychologue, doit aussi garantir le secret professionnel. Le secret professionnel ne doit en principe jamais être levé sauf dans le cas de l’obligation de porter secours à une personne en danger (disposition valable pour tout citoyen). Il peut également l’être dans certains cas très précis. Le secret professionnel est un gage de respect, de sécurité et de confiance pour le patient, ce qui favorise la relation thérapeutique.

b.       La déontologie

Une bonne relation thérapeutique est également garantie par un code de déontologie. Parmi les droits du patient à respecter, je retiendrai notamment l’obligation de moyens. Le psychologue doit mettre en œuvre toutes les techniques validées pour aider son patient (et à défaut, relayer chez un confrère plus compétent). Il ne peut alors être tenu pour responsable du résultat de la thérapie ou en cas de résistance du patient à y adhérer. Ceci m’amène au point suivant.

4)     L’engagement du patient

Enfin, le déroulé de la thérapie dépend aussi du patient. Et l’on sait qu’il n’est pas évident de changer et qu’il faut que cela soit le bon moment, et que la motivation y soit. En outre, le respect du patient des horaires et des rendez-vous fixés est aussi un gage de réussite.

Grâce à tous ces critères, l’on peut sentir si l’on est chez la « bonne personne ». Aussi, sentez-vous libre de dialoguer avec le thérapeute, verbaliser vos doutes, questionnements, même si cela mène à changer de thérapeute. Il y en a beaucoup et de tous horizons. Cela serait dommage de s’arrêter sur une première impression défavorable. Vous restez l’acteur de votre changement, de votre vie.

Maryse Napolitano

Psycholoue cliniienne et Tabacologue